De quoi parle t’on ?

Une mauvaise qualité de l’air intérieur que nous respirons peut avoir des effets néfastes sur notre santé. Simple gêne (odeur, irritations…) ou pathologies plus sévères comme les allergies respiratoires, l’ensemble de la population est concerné. A tel point que ce sujet de la qualité d’air intérieur est devenu une préoccupation majeure de santé publique.

Les polluants au sein de nos bâtiments sont nombreux et leurs sources d’origines variées.

  • Humidité: pollution liée à l’occupation du logement, elle favorise le développement des moisissures.
  • CO2 : gaz dégagé principalement par la respiration des occupants du logement.
  • COV : Les Composés Organiques Volatiles (COV) sont des composés chimiques présents en quantité dans les peintures, mobilier, sols, produits de nettoyage… Parmi ces COV on peut citer les formaldéhydes et le benzène.
  • Particules fines : on les retrouve dans les polluants provenant de l’extérieur (industrie, pesticides…), la fumée de tabac ou encore les produits de combustion (cheminée).
  • Bio contaminants : ils sont présents naturellement (pollens, acariens, allergènes de chiens, chats…).
  • Radon : présent en masse dans le sous-sol breton notamment.
  • Monoxyde de carbone (CO) : il peut apparaitre en cas de combustion incomplète d’un appareil de chauffage.
  • Plomb, Amiante : issus des matériaux de construction ou des peintures, leur utilisation est aujourd’hui interdite.

 

Ces polluants sont parfois visibles (humidité) mais restent le plus souvent invisibles.

Leurs effets sur la santé des occupants dépendent de leur concentration, de la durée d’exposition et de la sensibilité de chaque individu.

Le saviez vous ?Un enfant inhale 2 fois plus de polluants qu’un adulte (source « bâtir pour la santé des enfants », Suzanne Déoux, éditions Médiaco, 2010).

Comment les détecter ?

Des investigations simples peuvent permettre de vous apporter des réponses sur votre QAI.

Comment les éviter ?

Des gestes simples peuvent réduire de manière significative les sources de pollution dans votre logement.

  • Renouveler son air intérieur est essentiel. Il est couramment conseillé d’aérer son logement 5 à 10 minutes, deux fois par jour. En parallèle, l’installation d’une ventilation mécanique (VMC) permettra de garantir un renouvellement d’air permanant.
  • Les appareils fonctionnant au gaz, au fuel, à l’éthanol, au bois ou au charbon doivent être régulièrement contrôlés par un professionnel qui veillera à leur bon fonctionnement.
  • Un logement sain est un logement propre, débarrassé de la poussière ou des acariens. Cependant il faut veiller à n’utiliser que des produits nettoyants écologiques ou naturels, qui ne génèreront pas de COV. Il en va de même pour le choix de votre mobilier ou bien de vos peintures.
Le saviez vous ?Depuis le 1er septembre 2013, l’étiquetage des produits de décoration et de construction est obligatoire.Les niveaux d’émission de COV y sont indiqués par une classe allant de A+ (très faibles émissions) à C (fortes émissions).

Parmi ces actions, la ventilation mécanique joue un rôle essentiel. Elle apporte un renouvellement d’air en continu et évacue les odeurs, l’humidité et autres polluants. Pour être efficace, elle doit être bien conçue, correctement installée et bien entretenue.

Le saviez vous ?Dans plus d’un logement sur deux (56%) les débits d’air extraits sont en dessous des exigences réglementaires minimum (source OQAI). Ce constat est d’autant plus inquiétant pour les constructions récentes, mieux isolées et donc plus confinées.
Pour en savoir plus :Site de l’Observatoire de la Qualité d’Air Interieur (OQAI) : air-intérieur.org

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